Questioning the "flexicurity" model with regard to the rise of job insecurity : focus on Germany, Spain, Italy and France

International audienceAfter a study of the macro-economic framework of 4 countries, Germany, Spain, Italy and France, we propose to focus on the increase of job insecurity. A new social situation, mainly linked to the development of labor market flexibility, has arisen in those countries and in most of the European countries, that of the poor worker receiving benefit. We present the flexibility mechanisms of the labor markets in place since the 80s, and sometimes even deregulation mechanisms in certain countries. In general, flexibility is introduced through legislation, securing elements though negotiation. We then emphasize the differences in the impact of the crisis on employment in the 4 countries, and on the legislation implemented.La profonde crise de 2008-2009 a eu des impacts très forts dans tous les pays et en Europe en particulier. Les inégalités sociales déjà en augmentation depuis la fin des années 70 se sont accentuées. Se pose la question de la performance économique au détriment de la solidarité sociale. Pourtant, selon les modes de fonctionnement du marché du travail, certains pays semblent avoir mieux résisté à la crise. Nous proposons dans cette communication de revenir sur la montée de la précarité dans l’emploi à partir, d’une part d’une analyse des mécanismes de flexibilisation des marchés du travail à l’œuvre depuis les années 80 dans quatre pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, France), voire de dérégulation pour certains d’entre eux, et, d’autre part, d’indicateurs relatifs à l’emploi. Après avoir fait une présentation macroéconomique et une analyse des élasticités emploi de la croissance, nous mettrons en avant la montée de la précarité dans l’emploi au fil de l’âge et l’institutionnalisation de l’emploi atypique. Nous tenterons d’analyser les différences d’effets de la crise sur l’emploi dans les quatre pays et les régulations qui se développent. Dans ce processus, l’implication des partenaires sociaux devra être élevée pour garantir une sécurisation des parcours professionnels face à la libéralisation des marchés du travail et la diminution de la protection sociale des activités du travail. L’ensemble de ces réflexions nous amèneront à nous interroger sur une segmentation accrue du marché du travail avec une marginalisation croissante d’une frange du salariat